Si vous êtes connaisseurs merci de donner votre avis
Cela peut sonner comme une plaisanterie mais pourtant savoir courir avec ses bras permet d’améliorer notoirement sa foulée et de gagner en endurance.
Explications.
De quoi dépend votre performance en course à pied ?De votre capacité d’endurance, de votre consommation maximale d’oxygène et de l’efficacité de votre foulée. Et plus cette dernière est efficace, plus vous allez courir à « l’économie » et donc augmenter votre endurance et votre consommation maximale d’oxygène. CQFD. Et pour que cette foulée soit la plus performante possible, le mouvement des membres supérieurs et leur position dans l’espace sont à surveiller de très près. En course à pied, la principale mission des bras est d’assurer une bonne coordination avec les jambes afin d’améliorer l’équilibre : chaque fois que l’avant-bras droit effectue un balancement vers l’avant, un signal de type réflexe entraîne le déplacement de la jambe gauche vers l’avant. Dans le même temps l’avant-bras gauche se déplace vers l’arrière, tandis que le déplacement de la jambe droite s’effectue, lui aussi, vers l’arrière.
Afin d’économiser au maximum de l’énergie, et la garder pour faire fonctionner vos jambes, il faut minimiser les tensions des membres supérieurs. Lorsque vous courez, les coudes fléchissent de 60° à 90°. Les paumes de vos mains doivent être dirigées vers le sol et non pas vers le côté. Les poignets doivent rester souples et détendus, les bras se balançant en cadence avec les jambes. Ils doivent rester assez bas et près du corps. L’avant-bras doit en fait dessiner un arc de cercle avec l’extrémité de la main. Plus les distances de course raccourcissent, plus l’amplitude du déplacement augmente et plus l’arc de cercle s’allonge. A l’inverse, lors d’un marathon, l’amplitude du déplacement est encore plus réduite : l’avant-bras se déplace juste un peu devant le plan de la poitrine à la manière d’un pendule.
A l’inverse, il y a vraiment des erreurs à éviter :
- garder les poings très serrés et les bras trop élevés avec des coudes plaqués contre son corps.
-garder la main ouverte et les doigts tendus.
-remonter les épaules.
-garder les mains et bras trop ballants le long du corps car s’ils « pendent « trop, vous n’aurez aucune impulsion à donner aux mouvements de vos jambes qui seront moins dynamiques.
Grâce à un balancement des bras bien adapté, et surtout parfaitement coordonné au rythme de votre foulée, vous pouvez désormais courir de manière plus efficace, et donc à être plus endurant et plus performant.
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