Merci Claude, Merci Bernard !
20 000 € ont ainsi été recueillis lors de cette course engagée (doublée d’une marche pour l’occasion) qui a suscité un engouement populaire bien au-delà des espérances des organisateurs. Cette somme a été partagée lundi soir entre le centre Paul-Strauss de Strasbourg (10 000 €) et l’hôpital de jour du centre hospitalier de Saverne (10 000 €), tous deux respectivement représentés par le professeur Petit et Steve Werlé, directeur de l’établissement savernois. « Je suis très heureux de voir se concrétiser une magnifique opération de solidarité. Les engagements ont été tenus lors de cette mobilisation sans précédent à Saverne », se réjouit le maire Stéphane Leyenberger. Bernard Konradt, président du Rohan Athlétique Saverne, en charge de l’organisation de la course, a quant à lui adressé ses remerciements aux 3 604 inscrits pour la course ainsi qu’aux différents partenaires et plus particulièrement à Jean-Pierre Jost, initiateur du projet. « Nous avons actuellement un taux de 80 % de guérison concernant le cancer du sein. C’est tout naturellement qu’avec mon père, d’après une idée commune, nous avons décidé de créer cette manifestation », souligne Stéphanie Jost, chirurgien sénologue au centre Strauss.Les fonds récoltés permettront de financer l’achat de matériels pour les deux établissements
Groupe demi-fond
Un soir d'entraînement magique, où les mots ne pèsent pas lourd devant tant de chaleur, de spontanéité et de gentillesse. Merci à tous ceux dont le prénom figure au bas de cette photo. Ma pensée ira aussi vers Nilüfer, Valérie, ARachel, Christophe, Patrice et Adrien absent pour diverses raisons.
Un Week-end à toute épreuve
Un Week-end où ma sensibilité a été mise à rude épreuve. Mardi, victoire
en individuelle et par équipe de Teke Nilüfer qui participait à un run -
tir de la police régionale à Strasbourg. Dimanche matin, Christophe,
sur le 10 kms de Freiming-Merlebach fait 2ème au scratch, mais 1er
sénior homme. L'après - midi, c'est au tour de Sarah Sébastien Bor,
la dernière venue au club , de faire 4ème au scratch mais 1ère Sénior
Femme au cross de Lauterbourg. Elle s'était alignée sur le cross long de
9,4kms, laissant de côté le cross court. Celà lui a bien réussit. En
fin de soirée, Anne-Rachel Boch
m'annonce son chrono officiel sur le marathon de La Rochelle. Elle
réalise la très belle performance sur 42,2kms de 3h25'42" soit
12,32kmh, laissant derrière elle les 3h36, ce qui qui était jusqu'alors
son record personnel. ARachel termine 17ème Master 1 Femme et se
qualifie pour les championnats de France de marathon.
Un immense bravo ainsi que mes remerciements à ces quatres athlètes et à bientôt.
Un immense bravo ainsi que mes remerciements à ces quatres athlètes et à bientôt.
La montée du Mont saint Odile

L’épreuve est ouverte aux pratiquants de la marche athlétique,
licenciés et non licenciés masculins et féminins nés en 2002 ou avant.
Elle est également ouverte à la marche nordique.
En raison de la
particularité de l’épreuve, les inscriptions sont limitées aux 100
premières fiches retournées, complètes avec le paiement à l’ordre de
l’ASCS.
Inscriptions : le dossier complet (bulletin, paiement et certificat
médical) est à adresser jusqu’au 7 novembre à Monsieur HAPPEL Yann,
ASCS, 3 bld Wilson 67083 STRASBOURG cedex. Les engagements sur place
seront acceptés le 11 novembre jusqu’à 9h00 (sous réserve du nombre de
participants déjà inscrits), au secrétariat de l’organisation, moyennant
une augmentation des droits de 2 €.
Loto Kiwanis
Ouverture de la salle dès 11h45
Petite restauration et buvette assurées
Début des jeux à 14h.
Réservations : 06 73 92 29 81 - e mail : loto.kiwanis@gmail.com
Des dizaines de lots d'une valeur de plus de 8.000-€ dont lave linge, lave vaisselle, congélateur coffre, petits électroménagers, TV led 4K 40', ordinateur portable, tablette Samsung, IPhone, Gyropode-Drone-etc...
Le carton : 5-€; les 6 cartons : 20-€ Les bénéfices sont destinés aux œuvres en faveur de l'enfance défavorisée

Ekiden de Strasbourg
Le duel entre les
deux favoris a bien eu lieu. L’Alsace Nord Athlétisme et l’ASL Robertsau
se sont tiré la bourre pendant les 42,195 km de l’Ekiden (marathon en
relais par équipes de six coureurs) disputé dans les rues de Strasbourg
autour de la Presqu’île Malraux.
L’équipe composée de Mathieu Turlure, Frédéric Kobel, Maxime Hueber-Moosbrugger, Emmanuel Allenbach, Jonathan Mehl et Damien Avril (en l’absence de Victor Waltmann blessé) a d’abord laissé les commandes de la course aux coureurs de la Robertsau (Ylies Bahit, Jean-Baptiste Bouvenot, Laurent Tsang-Chun-Sze, Steve Muller, Arnaud Boyer et Jean-Noël Wolf). Le bon 2e relais de Steve Muller sur 10 km a permis à l’ASLR de se positionner en tête. Mais le 4e relais a tout bouleversé.
Maxime Hueber-Moosbrugger a avalé Laurent Tsang-Chun-Sze et a bouclé son 10 km dans un temps canon de 31’19’’. «C’est là que l’on prend le pouvoir», fait remarquer le vétéran Damien Avril. Et une fois en tête, l’ANA n’a plus lâché le morceau.
Surtout que l’ASL Robertsau a ensuite commis une erreur qui lui a enlevé tout espoir de retour. Au moment de prendre son relais (le 5e et avant-dernier), Arnaud Boyer s’est trompé de maillot, enfilant celui du dernier relayeur (Wolf). Il a été obligé de faire demi-tour à toute vitesse pour en changer. Cette petite perte de temps a été fatale aux vainqueurs de la première édition. «On avait déjà une quarantaine de secondes de retard donc ça n’aurait rien changé, nuance cependant Arnaud Boyer. On s’attendait à ce que ce soit dur mais il y a un peu de déception. Maxime a fait un relais monstrueux et l’ANA réalise un temps costaud surtout avec le vent de face.»
Réunis autour du capitaine de route Jonathan Mehl, les coureurs de l’ANA parlaient d’une seule voix: «On est une bande de copains. C’est bien car on est partis derrière et on est parvenus à remonter. On a réussi malgré les blessures à monter une équipe compétitive. Cela présage de bonnes choses pour la suite. L’objectif était aussi de battre le record d’Alsace mais c’était compliqué même si on ne doit pas être loin. Le titre est bon à prendre. Cela permet de remobiliser les troupes pour la saison de cross.»
Hueber-Moosbrugger fait la différence
La victoire est revenue à l’ANA en 2h16’43’’ (nouveau record de l’épreuve) près de trois minutes devant les tenants du titre robertsauviens en 2h19’54’’.L’équipe composée de Mathieu Turlure, Frédéric Kobel, Maxime Hueber-Moosbrugger, Emmanuel Allenbach, Jonathan Mehl et Damien Avril (en l’absence de Victor Waltmann blessé) a d’abord laissé les commandes de la course aux coureurs de la Robertsau (Ylies Bahit, Jean-Baptiste Bouvenot, Laurent Tsang-Chun-Sze, Steve Muller, Arnaud Boyer et Jean-Noël Wolf). Le bon 2e relais de Steve Muller sur 10 km a permis à l’ASLR de se positionner en tête. Mais le 4e relais a tout bouleversé.
Maxime Hueber-Moosbrugger a avalé Laurent Tsang-Chun-Sze et a bouclé son 10 km dans un temps canon de 31’19’’. «C’est là que l’on prend le pouvoir», fait remarquer le vétéran Damien Avril. Et une fois en tête, l’ANA n’a plus lâché le morceau.
Surtout que l’ASL Robertsau a ensuite commis une erreur qui lui a enlevé tout espoir de retour. Au moment de prendre son relais (le 5e et avant-dernier), Arnaud Boyer s’est trompé de maillot, enfilant celui du dernier relayeur (Wolf). Il a été obligé de faire demi-tour à toute vitesse pour en changer. Cette petite perte de temps a été fatale aux vainqueurs de la première édition. «On avait déjà une quarantaine de secondes de retard donc ça n’aurait rien changé, nuance cependant Arnaud Boyer. On s’attendait à ce que ce soit dur mais il y a un peu de déception. Maxime a fait un relais monstrueux et l’ANA réalise un temps costaud surtout avec le vent de face.»
Réunis autour du capitaine de route Jonathan Mehl, les coureurs de l’ANA parlaient d’une seule voix: «On est une bande de copains. C’est bien car on est partis derrière et on est parvenus à remonter. On a réussi malgré les blessures à monter une équipe compétitive. Cela présage de bonnes choses pour la suite. L’objectif était aussi de battre le record d’Alsace mais c’était compliqué même si on ne doit pas être loin. Le titre est bon à prendre. Cela permet de remobiliser les troupes pour la saison de cross.»
La savernoise clap de fin pour l'édition 2017
Les roses, Saverne connaît bien. Depuis de longues années, elle en voit pousser de très belles dans sa rosière. Mais hier, son nom de « Cité des roses » a pris une tout autre dimension. Cette fois, ce ne sont pas les fleurs mais la couleur qui a fait parler d’elle. Les rues ont en effet été prises d’assaut par les 3 604 participantes de la première édition de La Savernoise. Des femmes – et quelques hommes travestis – qui ont enfilé les paires de tennis pour la bonne cause : la lutte contre le cancer. D’un côté, les coureuses. D’un autre, les marcheurs (les hommes étaient admis) sur un parcours de cinq kilomètres.
Un succès inattendu par les organisateurs qui, au départ, misaient sur 2 000 coureuses. « De semaine en semaine en semaine, on a vu les inscriptions augmenter », raconte Jean-Pierre Jost, ancien cadre au centre hospitalier de Saverne et initiateur de cette course. Dans la foulée, il a donc fallu revoir à la hausse le nombre de bénévoles : « On est passé de 40 à 90 » grâce notamment au soutien de la Ville et de son service des sports, tient à rappeler Bernard Konradt, président du Rohan Athlétisme Saverne (RAS) et organisateur de la Savernoise. Pour eux, cette réussite est due au concept même de la course : « Les gens sont sensibles à cette cause. C’est une soirée où ils peuvent se retrouver pour faire la fête et soutenir la lutte contre le cancer », indique Jean-Pierre Jost. Car les bénéfices de la manifestation seront reversés au centre Paul Strauss de Strasbourg et à l’hôpital de Saverne.
Pénurie de tee-shirts
Rançon de la gloire, les organisateurs ont dû faire face à une pénurie de tee-shirts roses… Celles – un peu déçues – qui n’ont pu avoir le leur hier soir étaient invitées à venir le chercher dans quelques semaines à l’office du tourisme. Elles pourront le porter lors de la prochaine édition d’ores et déjà prévue le 19 octobre 2018. Il y a fort à parier que la gagnante de cette année, Claire-Hélène Camelot, locale de l’étape, sera dans les rangs pour remettre son titre en jeu…La savernoise
5 km course ou 5 km marche
5 km marche pour tous ! pensez-y ! 5 km course pour les hommes.... déguisés en femme seulement
120 participants à l'hôpital Sainte Catherine de Saverne
« Tout l’hôpital est mobilisé », affirme Odile Turko. Et la directrice des soins au centre hospitalier Sainte-Catherine de Saverne d’annoncer la participation d’au moins 120 salariés de l’hôpital à la première édition de la Savernoise qui a lieu ce soir.
« Tous les services seront représentés. »
Elle cite entre autres le directeur adjoint, elle-même, des médecins, des cadres de santé, des infirmières, des aides-soignantes… Tous porteront un signe distinctif (un bracelet fluo et un badge avec le logo de l’hôpital) ce soir lors de la course de 5 km, doublée d’une marche, contre le cancer du sein et pour le bien-être des patients.
3 604 participants à la Savernoise
Une première édition qui rassemblera ce soir « 3 604 participants au total », selon Jean-Pierre Jost, ancien cadre hospitalier à l’initiative de cette manifestation. Un chiffre définitif puisque les inscriptions sont closes depuis mercredi soir. « Le centre hospitalier a toujours été très engagé. Depuis plusieurs années, une centaine de salariés de l’hôpital participe, chaque année, à la Strasbourgeoise. »Par ailleurs, le centre hospitalier de Saverne tiendra un stand de 17 h 30 à 20 h, au château des Rohan, salle Lully. Des professionnels, dont la marraine de la Savernoise, le médecin Doris Lentz, seront présents pour répondre aux questions, notamment sur la prise en charge des patients, ou échanger sur diverses thématiques.
Odile Turko rappelle que « l’hôpital prend en charge les patientes atteintes d’un cancer du sein. On est présent au niveau de la prévention, de l’annonce et de l’accompagnement du diagnostic, de la prise en charge chirurgicale et de la personne après l’opération. Il s’agit d’un accompagnement individualisé et adapté à chaque patiente. J’ai moi-même eu un cancer du sein et j’ai été soignée à Saverne. Je vous affirme, en tant que patiente, que la prise en charge à Saverne est fantastique. »
La « Team Neuenberg »
« L’initiative émane
d’un membre du personnel », indique Chantal Schmidt-Dibling, directrice
des soins à l’hôpital Le Neuenberg d’Ingwiller. Le membre du personnel,
c’est elle : Carine Diss, aide-soignante au service de soins de suite.
Elle arrive, enthousiaste, sourire aux lèvres. « On vient de boucler les
inscriptions aujourd’hui (jeudi 12 octobre, ndlr). Et nous sommes 89
salariés de l’hopital à participer à la Savernoise »,
s’enthousiasme-t-elle.
Du côté de la direction, Chantal Schmidt-Dibling confirme : « La Fondation de la maison du Diaconat de Mulhouse (qui avait repris le Neuenberg en 2005, ndlr) financera les inscriptions. La Fondation fait ça régulièrement dans le Haut-Rhin, sur d’autres manifestations ». La directrice des soins salue cette « belle initiative ». « C’est un beau challenge. Cela témoigne de la force de cohésion dans l’établissement, ou du moins des vraies valeurs qui animent l’ensemble du personnel », ajoute celle qui participera, elle aussi, à la Savernoise.
« La majorité des services de l’hôpital sera représentée », indique Carine Diss, qui a centralisé les inscriptions. Précisant : « Parmi les 89 participants, il y a trois hommes. Douze personnes prendront part à la course, 77 à la marche. »
Au niveau de la direction, Chantal Schmidt-Dibling rappelle que l’établissement hospitalier tourne 24 heures sur 24 et emploie 400 personnes en équivalent temps plein. Et que l’absence de 89 salariés le même soir ne pose pas de problème en termes d’organisation. « Une attention toute particulière a été portée par l’encadrement afin que chaque salarié qui le souhaitait puisse participer à cette manifestation. »
« C’est l’occasion pour nous de réaffirmer l’enjeu de santé publique du dépistage du cancer du sein et de mettre en lumière la pratique sportive qui est un élément de prévention et d’aide à la convalescence du cancer », fait savoir Christine Stoquert-Guerin, docteur en pharmacie. « Je suis manipulatrice en radiologie. Dans ce service, on dépiste des cancers du sein tous les jours. Le service est particulièrement sensible à cette maladie. Je pense que ça nous paraît normal d’y participer », explique pour sa part Catherine.
La « Team Neuenberg » s’élancera vendredi derrière une banderole. « Nous aurons un autre signe distinctif qui nous sera remis par le comité d’entreprise », note Carine Diss, qui ne souhaite pas dévoiler la surprise… Tous se retrouveront à partir de 17 h 30 à Saverne, avant de parcourir, en courant ou en marchant, les cinq kilomètres de cette course contre le cancer du sein et pour le bien-être des malades.
« Cela témoigne de la force de cohésion dans l’établissement »
« Tout a commencé quand j’ai pris connaissance de l’organisation de la Savernoise sur Facebook. J’ai partagé la publication et une de mes collègues m’a demandée si je comptais y participer. C’est comme ça que l’idée m’est venue d’organiser une “Team Neuenberg” », raconte Carine Diss. Dans la foulée, elle expose son projet au directeur de l’hôpital d’Ingwiller, Jean-François Levy. Peu de temps après, elle apprend que son initiative est soutenue par la direction. « Et qu’elle allait prendre en charge la totalité des frais d’inscription », ajoute-t-elle. Relevant que « tous les salariés n’ont pas cette chance-là ! »Du côté de la direction, Chantal Schmidt-Dibling confirme : « La Fondation de la maison du Diaconat de Mulhouse (qui avait repris le Neuenberg en 2005, ndlr) financera les inscriptions. La Fondation fait ça régulièrement dans le Haut-Rhin, sur d’autres manifestations ». La directrice des soins salue cette « belle initiative ». « C’est un beau challenge. Cela témoigne de la force de cohésion dans l’établissement, ou du moins des vraies valeurs qui animent l’ensemble du personnel », ajoute celle qui participera, elle aussi, à la Savernoise.
« La majorité des services de l’hôpital sera représentée », indique Carine Diss, qui a centralisé les inscriptions. Précisant : « Parmi les 89 participants, il y a trois hommes. Douze personnes prendront part à la course, 77 à la marche. »
Au niveau de la direction, Chantal Schmidt-Dibling rappelle que l’établissement hospitalier tourne 24 heures sur 24 et emploie 400 personnes en équivalent temps plein. Et que l’absence de 89 salariés le même soir ne pose pas de problème en termes d’organisation. « Une attention toute particulière a été portée par l’encadrement afin que chaque salarié qui le souhaitait puisse participer à cette manifestation. »
« C’est l’occasion pour nous de réaffirmer l’enjeu de santé publique du dépistage du cancer du sein et de mettre en lumière la pratique sportive qui est un élément de prévention et d’aide à la convalescence du cancer », fait savoir Christine Stoquert-Guerin, docteur en pharmacie. « Je suis manipulatrice en radiologie. Dans ce service, on dépiste des cancers du sein tous les jours. Le service est particulièrement sensible à cette maladie. Je pense que ça nous paraît normal d’y participer », explique pour sa part Catherine.
La « Team Neuenberg »
De son côté, Aurélie, agent hospitalier en service de soins de nuit, indique : « J’ai toujours voulu prendre part à la Strasbourgeoise, mais je n’en ai jamais eu l’occasion. En plus, c’est pour la bonne cause. Potentiellement, on peut tous être touché par le cancer. » Des propos repris par Emmanuelle, secrétaire de direction, et Élodie, infirmière en service de soin de suite, qui ajoutent : « Personne n’est à l’abri. À l’hôpital, on accueille des femmes qui ont été opérées du cancer du sein. On est donc sensibilisé en tant que personnel à cette cause. » « En tant que femme, encore plus », renchérit Carine Diss. « Participer à ce genre d’événement, je pense que cela sensibilise tout le monde. » « En plus, on va passer un bon moment entre collègues », affirme Laurent, préparateur en pharmacie. « C’est l’occasion de retrouver un esprit d’équipe en dehors du travail », estime, quant à elle, Emmanuelle. « Tous les services seront mélangés. »La « Team Neuenberg » s’élancera vendredi derrière une banderole. « Nous aurons un autre signe distinctif qui nous sera remis par le comité d’entreprise », note Carine Diss, qui ne souhaite pas dévoiler la surprise… Tous se retrouveront à partir de 17 h 30 à Saverne, avant de parcourir, en courant ou en marchant, les cinq kilomètres de cette course contre le cancer du sein et pour le bien-être des malades.
Octobre rose
8 200 € ont été collectés par La Sapinière depuis la 1re édition d’Octobre Rose en 2012. L’objectif était de dépasser les 10 000 € en 2017. C’était donc le challenge clairement affiché que les gymnastes ont tenté de relever ce dimanche à l’Espace Léon IX. Mais une participation un peu moins forte qu’espérée n’a pas permis de relever le défi.
Un chèque de 1 200 € pour le centre Paul-Strauss
Qu’importe pour les organisateurs, l’essentiel étant de pouvoir remettre comme en 2016 un chèque de 1 200 € au centre Paul-Strauss. Cette somme sera affectée, comme les précédentes, au traitement du cancer du sein qui touche chaque année 54 000 nouvelles patientes.Pour la 6e année, les gymnastes venus de toute la région ont donc envahi la salle de sport décorée de rose pour l’occasion. Une centaine de participantes a pu vibrer aux rythmes effrénés et à la musique entraînante de cardio-fitness avec Pierre-Paul, le DJ, aux manettes.
Le président Grégory Meyer peut s’appuyer sur les animateurs Ludovic, de Mittersheim, Vincent, de Dannelbourg, Aurélien, Gaétan et Lory, de Sarrebourg qui sont montés sur scène pour animer bénévolement les séances.
Cécile, 76 ans, sait doser ses efforts : quelques moments de répit, un peu d’eau avant de repartir à son rythme. Et quand l’exercice devient trop dur, elle coupe son élan. Comme Cécile, les gymnastes s’étaient acquittés de 10 € à l’inscription. Pour la deuxième année, Cinthia Anstett a proposé dans une salle voisine des massages de récupération pour raffermir muscles et articulations
Beau témoignage d'une participante à la Savernoise
Elle n’a jamais pris
part à une course ni même à une marche contre le cancer du sein. Bien
sûr, comme beaucoup, Brigitte Bohl a entendu parler de la
Strasbourgeoise, de la Haguenauvienne… « Cette année, c’est différent
parce que ma mère, Martine, est partie. C’est une cause qui me touche
personnellement. Je vais participer à la Savernoise (DNA du 07.10.2017) ,
qui se déroule à côté de chez moi à Saverne, pour elle, en pensant à
elle mais aussi à toutes celles qui combattent cette maladie », explique
l’habitante de Kleingoeft.
« Tout a commencé quand ma mère a découvert une grosseur à l’un de ses seins. À l’époque, personnellement, le cancer du sein je ne connaissais pas trop. Je me disais “ce n’est pas possible que ce soit ça”. » La grosseur se révèle cancéreuse. C’était en 2009.
Dès le début, Brigitte Bohl décide d’accompagner sa mère, qui habitait Kleingoeft également, dans son combat contre la maladie. « Elle avait besoin que je sois là. Et moi, ben c’était ma maman. On était très proche. Ça m’a paru normal. Et je l’ai soutenue quand le cancer est revenu, en 2014. »
La jeune femme l’accompagne à tous ses rendez-vous, à ses séances de chimiothérapie. « Elle était suivie par le centre anticancéreux Paul-Strauss de Strasbourg et par le centre hospitalier de Haguenau », dit-elle.
Elle parle, dans un jargon médical sans faille, de chimiothérapie, de radiothérapie ou encore de récidive loco-régionale (persistance de cellules tumorales au même endroit ou non loin de la tumeur primaire). « À force d’aller dans les hôpitaux, d’être entouré par des médecins et des infirmières, on finit par parler comme eux. Ils vous transmettent leurs connaissances et leurs savoirs. Et moi, j’ai appris au fur et à mesure. » Elle poursuit : « Quand on est confronté à la maladie, on apprend à décrypter une prise de sang. On cherche à savoir quels seront les effets secondaires de certains produits ou si la prochaine séance de chimiothérapie entraînera la perte des cheveux. Savoir, c’est se préparer à affronter les choses. D’ailleurs, je me suis rendu compte que, pour ma maman comme pour d’autres patientes avec qui j’ai discuté, perdre ses cheveux est une épreuve difficile. La chevelure est un élément esthétique important pour les femmes. »
Au centre Paul-Strauss, des infirmières de coordination accompagnent les patients tout au long de leur parcours de soins. « Je n’hésitais pas à téléphoner si j’avais des questions. Et on m’appelait pour savoir comment allait ma maman, entre deux chimiothérapies. C’était pareil au service de soins palliatifs à Haguenau, on a toujours été accompagné. Il est vrai que ma maman avait une personnalité plus qu’attachante. Et puis, c’était une guerrière. Elle a dû affronter un cancer agressif mais elle s’est battue jusqu’au bout. Elle est décédée en mars dernier, à l’âge de 57 ans. »
Sa mère n’était pas porteuse du gène BRCA 1, à l’origine de cancers du sein. « Aujourd’hui, je ne vois pas le cancer comme quelque chose qui va forcément arriver. Comme toutes les femmes à un moment donné, je serai amenée à être à l’écoute de mon corps et à faire une mammographie. »
Si Brigitte Bohl témoigne, c’est pour partager son expérience. Pour sensibiliser les femmes à cette maladie et au dépistage du cancer du sein. « La communication, c’est très important. C’est une cause dont on doit parler, à travers une course, un témoignage. Tout le monde connaît directement ou indirectement une personne atteinte d’un cancer du sein. Si mon histoire touche ne serait-ce qu’une seule personne, qu’elle soit sensibilisée et se fasse dépister, je serais contente. » Elle ajoute : « J’ai envie de m’investir d’une manière ou d’une autre dans cette communication ». Précisant : « Il m’arrive d’en parler autour de moi. Après, c’est mon histoire. Et c’est vrai que cette cause, pour moi, est symbolique. Mais si chacun à son niveau s’empare de cette maladie, cela pourrait aider les patientes à parler plus librement et faire que la pudeur ne soit plus un frein pour se faire dépister. »
Vendredi 20 octobre, Brigitte Bohl, accompagnée d’une de ses amies, Élodie, participera à la première édition de la Savernoise. Elle marchera pour soutenir la lutte contre le cancer du sein. Elle a d’ailleurs fait confectionner un T-shirt en mémoire de sa mère qu’elle portera ce soir-là. Et l’an prochain, elle l’assure, elle participera à plusieurs autres courses.
« Tout a commencé quand ma mère a découvert une grosseur à l’un de ses seins. À l’époque, personnellement, le cancer du sein je ne connaissais pas trop. Je me disais “ce n’est pas possible que ce soit ça”. » La grosseur se révèle cancéreuse. C’était en 2009.
Dès le début, Brigitte Bohl décide d’accompagner sa mère, qui habitait Kleingoeft également, dans son combat contre la maladie. « Elle avait besoin que je sois là. Et moi, ben c’était ma maman. On était très proche. Ça m’a paru normal. Et je l’ai soutenue quand le cancer est revenu, en 2014. »
La jeune femme l’accompagne à tous ses rendez-vous, à ses séances de chimiothérapie. « Elle était suivie par le centre anticancéreux Paul-Strauss de Strasbourg et par le centre hospitalier de Haguenau », dit-elle.
Elle parle, dans un jargon médical sans faille, de chimiothérapie, de radiothérapie ou encore de récidive loco-régionale (persistance de cellules tumorales au même endroit ou non loin de la tumeur primaire). « À force d’aller dans les hôpitaux, d’être entouré par des médecins et des infirmières, on finit par parler comme eux. Ils vous transmettent leurs connaissances et leurs savoirs. Et moi, j’ai appris au fur et à mesure. » Elle poursuit : « Quand on est confronté à la maladie, on apprend à décrypter une prise de sang. On cherche à savoir quels seront les effets secondaires de certains produits ou si la prochaine séance de chimiothérapie entraînera la perte des cheveux. Savoir, c’est se préparer à affronter les choses. D’ailleurs, je me suis rendu compte que, pour ma maman comme pour d’autres patientes avec qui j’ai discuté, perdre ses cheveux est une épreuve difficile. La chevelure est un élément esthétique important pour les femmes. »
« C’est une cause dont on doit parler, à travers une course, un témoignage »
Dans les salles d’attentes ou les chambres, « les patientes parlent entre eux, mais aussi avec les accompagnants. J’ai eu l’impression qu’elles en avaient besoin. » Brigitte Bohl relève que « quand ma mère a été diagnostiquée, on lui a proposé un suivi psychologique et social ». La maladie est une expérience éprouvante. « Personnellement, j’ai été très encadrée par le corps médical, le personnel soignant. Même si parfois je me suis sentie en colère ou démunie face à la maladie. »Au centre Paul-Strauss, des infirmières de coordination accompagnent les patients tout au long de leur parcours de soins. « Je n’hésitais pas à téléphoner si j’avais des questions. Et on m’appelait pour savoir comment allait ma maman, entre deux chimiothérapies. C’était pareil au service de soins palliatifs à Haguenau, on a toujours été accompagné. Il est vrai que ma maman avait une personnalité plus qu’attachante. Et puis, c’était une guerrière. Elle a dû affronter un cancer agressif mais elle s’est battue jusqu’au bout. Elle est décédée en mars dernier, à l’âge de 57 ans. »
Sa mère n’était pas porteuse du gène BRCA 1, à l’origine de cancers du sein. « Aujourd’hui, je ne vois pas le cancer comme quelque chose qui va forcément arriver. Comme toutes les femmes à un moment donné, je serai amenée à être à l’écoute de mon corps et à faire une mammographie. »
Si Brigitte Bohl témoigne, c’est pour partager son expérience. Pour sensibiliser les femmes à cette maladie et au dépistage du cancer du sein. « La communication, c’est très important. C’est une cause dont on doit parler, à travers une course, un témoignage. Tout le monde connaît directement ou indirectement une personne atteinte d’un cancer du sein. Si mon histoire touche ne serait-ce qu’une seule personne, qu’elle soit sensibilisée et se fasse dépister, je serais contente. » Elle ajoute : « J’ai envie de m’investir d’une manière ou d’une autre dans cette communication ». Précisant : « Il m’arrive d’en parler autour de moi. Après, c’est mon histoire. Et c’est vrai que cette cause, pour moi, est symbolique. Mais si chacun à son niveau s’empare de cette maladie, cela pourrait aider les patientes à parler plus librement et faire que la pudeur ne soit plus un frein pour se faire dépister. »
Vendredi 20 octobre, Brigitte Bohl, accompagnée d’une de ses amies, Élodie, participera à la première édition de la Savernoise. Elle marchera pour soutenir la lutte contre le cancer du sein. Elle a d’ailleurs fait confectionner un T-shirt en mémoire de sa mère qu’elle portera ce soir-là. Et l’an prochain, elle l’assure, elle participera à plusieurs autres courses.
La
Savernoise, course contre le cancer du sein et pour le bien-être des
malades, aura lieu vendredi 20 octobre, à 19 h 30. Départ de la course
de 5 km, doublée d’une marche, parc du château des Rohan. Inscription
possible jusqu’au 18 octobre par internet (www.le-sportif.com). Tarif :
10 €. Retrait des T-shirts et des dossards (quelques jours après
l’inscription) à la mairie dès ce samedi, de 10 h à 12 h, au château des
Rohan le mercredi 18 et jeudi 19 octobre, de 18 h à 19 h 30, ainsi que
le 20 octobre, de 17 h à 18 h 30.
La fédinoise
Sur le 5 kms de la Fédinoise, notre
représentante Eva termine 1ère en junior fille en 23'26". Bravo à elle.
Et maintenant on ne lâche plus rien, n'est-ce pas Eva ? Ci-joint la
photo du podium qu'elle m'a remise.
Tous à la savernoise

Objectif pour Bernard Konradt et les organisateurs, le Rohan-Athlétisme, la Ville, le centre Paul-Strauss et le centre hospitalier de Saverne, avec le soutien des clubs services savernois, voir quelque 2000 participants battre le pavé le vendredi 20 octobre prochain (hier elles étaient déjà plus de 1 300 inscrites). Tout le monde rêve d’une place du château tout en rose.
La course (obligation de présenter une licence FFA ou un certificat médical), ouverte exclusivement aux féminines, les hommes déguisés en femmes sont admis, et la marche, mixte, partiront à 19 h 30, place du château.
Inscriptions
Les inscriptions, 10€, dont 4€ sont reversés au Centre Paul-Strauss, se font par courrier (La Savernoise - 22, rue du Dabo - 67700 Otterswiller) seront à envoyer pour le 10 octobre au plus tard, accompagné d’un chèque à l’ordre du Rohan Athlétisme Saverne (retrait des dossards et tee-shirts roses le 14 octobre de 10h à 12h à la mairie), ou inscription par internet : www.le-sportif.com jusqu’au 18 octobre à minuit (retrait des dossards et tee-shirts les 18 et 19 octobre de 18 h à 19 h 30 au château et le 20 octobre entre 17 h et 18 h 30). Attention, aucune inscription sur place le 20 octobre.Dédramatiser le cancer du sein
« Une femme sur huit
est touchée par le cancer du sein au cours de sa vie », indique
Stéphanie Jost, chirurgien au centre de lutte contre le cancer
Paul-Strauss, à Strasbourg. Le cancer du sein est aujourd’hui le cancer
féminin le plus fréquent. « Mais on peut en guérir. »
Et c’est bien là, tout l’enjeu de la conférence qui se tiendra le mercredi 4 octobre : dédramatiser le cancer du sein tout en vulgarisant les informations médicales relatives à cette pathologie et à ses traitements.
De son côté, Jean-Pierre Jost, ancien cadre hospitalier à l’hôpital de Saverne à l’origine de la Savernoise, mentionne : « Il y a un centre de chimiothérapie à l’hôpital de jour de Saverne. » « Nous travaillons en partenariat avec les médecins de Saverne. Les séances de chimiothérapie se font sous l’égide du centre Paul-Strauss », poursuit Stéphanie Jost.
Mercredi soir, la conférence-débat entend avant tout « répondre aux questions des personnes présentes ». « J’ai déjà pris part à une conférence sur ce thème à Saverne, dans un autre cadre. Et cette rencontre avait attiré beaucoup de monde », assure le chirurgien. Des personnes sensibilisées par le cancer du sein : « On connaît tous quelqu’un, plus ou moins proche, qui a eu un cancer du sein ». Parmi le public, des femmes majoritairement, mais aussi des hommes. Et Stéphanie Jost de rappeler qu’« environ 1 % des cancers du sein touche les hommes ».
Selon Stéphanie Jost, la question récurrente est « pourquoi moi ? » « Et c’est une question à laquelle il est difficile de répondre. Le cancer est une maladie multifactorielle. On ne peut pas dire faites ceci ou cela et vous n’aurez pas de cancer. Mais ce que l’on sait, c’est que l’activité physique diminue les risques de cancer et de récidive. C’est hyper important. C’est pour cela que des courses comme la Savernoise sont organisées. Il s’agit de sensibiliser les gens à la pratique d’un sport, la course ou autres. »
Stéphanie Jost insiste : « Il faut dédramatiser. Aujourd’hui, il existe toute une palette de traitements qui permettent aux malades de guérir. Il s’agit de traitements personnalisés, menés en accord avec le patient, qui est acteur de sa prise en charge. Bien sûr, il a un schéma classique : chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, hormonothérapie. Mais tout dépend du patient et de son cancer. Par ailleurs un cancer du sein n’implique pas forcément une mastectomie. 70 % des femmes atteintes d’un cancer conservent leur sein. Et, en cas d’ablation d’un sein, on propose systématiquement une reconstruction. Mais seule une minorité de femmes souhaite une reconstruction mammaire. »
Reste qu’aujourd’hui, le cancer du sein touche majoritairement les femmes âgées d’une soixantaine d’années. Depuis 2004, un programme de dépistage national est organisé à l’attention des femmes entre 50 et 74 ans (sans symptômes et n’ayant pas de facteurs de risque particuliers de cancer du sein, autre que leur âge, ndlr). « La mammographie a lieu tous les deux ans chez un radiologue, n’importe lequel, et c’est gratuit. » Pourtant seules 60 % d’entre elles se font dépister. « Or une détection précoce permet de soigner plus facilement le cancer et d’augmenter les chances de guérison », assure le chirurgien. Un message qu’elle entend bien délivrer mercredi soir.
Mercredi 4 octobre : conférence-débat « Cancer du sein : vos questions », à 18 h, salle Marie-Antoinette au château des Rohan de Saverne. Gratuit, sur inscription au ✆ 03 88 25 85 21.
Et c’est bien là, tout l’enjeu de la conférence qui se tiendra le mercredi 4 octobre : dédramatiser le cancer du sein tout en vulgarisant les informations médicales relatives à cette pathologie et à ses traitements.
Les gens ont besoin d’un espace public pour discuter
Organisée en amont de la Savernoise, dans le cadre d’octobre rose (mois de sensibilisation du cancer du sein, ndlr), cette conférence réunira plusieurs médecins du centre Paul-Strauss. Des chirurgiens (les docteurs Carole Hild et Stéphanie Jost), un oncologue (le professeur Thierry Petit) et un radiothérapeute (le docteur Alexis Lépinoy). « Il s’agit des trois spécialistes qui interviennent dans le traitement d’un cancer du sein », souligne Stéphanie Jost. Relevant : « Parmi les personnes qui consultent au centre Paul-Strauss, certaines sont de Saverne ou de la région savernoise. D’où cette conférence à Saverne. » Pour cette Savernoise d’origine, il est « important d’aller au-devant des patients et de leur apporter des informations ».De son côté, Jean-Pierre Jost, ancien cadre hospitalier à l’hôpital de Saverne à l’origine de la Savernoise, mentionne : « Il y a un centre de chimiothérapie à l’hôpital de jour de Saverne. » « Nous travaillons en partenariat avec les médecins de Saverne. Les séances de chimiothérapie se font sous l’égide du centre Paul-Strauss », poursuit Stéphanie Jost.
Mercredi soir, la conférence-débat entend avant tout « répondre aux questions des personnes présentes ». « J’ai déjà pris part à une conférence sur ce thème à Saverne, dans un autre cadre. Et cette rencontre avait attiré beaucoup de monde », assure le chirurgien. Des personnes sensibilisées par le cancer du sein : « On connaît tous quelqu’un, plus ou moins proche, qui a eu un cancer du sein ». Parmi le public, des femmes majoritairement, mais aussi des hommes. Et Stéphanie Jost de rappeler qu’« environ 1 % des cancers du sein touche les hommes ».
Les hommes aussi
Selon ses dires, lors de ce genre de conférence - débat, « les gens posent facilement des questions. Elles sont souvent assez vagues durant le débat, plus personnelles, à l’issue de la conférence. Aujourd’hui, on parle plus librement du cancer. Les gens ont besoin d’un espace public pour discuter ; on le voit bien sur les réseaux sociaux où ils s’affichent de façon très libre. »Selon Stéphanie Jost, la question récurrente est « pourquoi moi ? » « Et c’est une question à laquelle il est difficile de répondre. Le cancer est une maladie multifactorielle. On ne peut pas dire faites ceci ou cela et vous n’aurez pas de cancer. Mais ce que l’on sait, c’est que l’activité physique diminue les risques de cancer et de récidive. C’est hyper important. C’est pour cela que des courses comme la Savernoise sont organisées. Il s’agit de sensibiliser les gens à la pratique d’un sport, la course ou autres. »
Stéphanie Jost insiste : « Il faut dédramatiser. Aujourd’hui, il existe toute une palette de traitements qui permettent aux malades de guérir. Il s’agit de traitements personnalisés, menés en accord avec le patient, qui est acteur de sa prise en charge. Bien sûr, il a un schéma classique : chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, hormonothérapie. Mais tout dépend du patient et de son cancer. Par ailleurs un cancer du sein n’implique pas forcément une mastectomie. 70 % des femmes atteintes d’un cancer conservent leur sein. Et, en cas d’ablation d’un sein, on propose systématiquement une reconstruction. Mais seule une minorité de femmes souhaite une reconstruction mammaire. »
L’enjeu du dépistage précoce
Autre sujet à dédramatiser, l’hospitalisation. « Beaucoup de patients ont peur de rester quinze jours à l’hopital. C’est fini. La chirurgie du cancer du sein en ambulatoire est une pratique de plus en plus courante. Elle est pratiquée dans 40 % des cas », explique Stéphanie Jost, responsable de cette unité au centre Paul-Strauss, créée en 2015.Reste qu’aujourd’hui, le cancer du sein touche majoritairement les femmes âgées d’une soixantaine d’années. Depuis 2004, un programme de dépistage national est organisé à l’attention des femmes entre 50 et 74 ans (sans symptômes et n’ayant pas de facteurs de risque particuliers de cancer du sein, autre que leur âge, ndlr). « La mammographie a lieu tous les deux ans chez un radiologue, n’importe lequel, et c’est gratuit. » Pourtant seules 60 % d’entre elles se font dépister. « Or une détection précoce permet de soigner plus facilement le cancer et d’augmenter les chances de guérison », assure le chirurgien. Un message qu’elle entend bien délivrer mercredi soir.
Mercredi 4 octobre : conférence-débat « Cancer du sein : vos questions », à 18 h, salle Marie-Antoinette au château des Rohan de Saverne. Gratuit, sur inscription au ✆ 03 88 25 85 21.
Maxime Rauner
Les compteurs étaient bloqués à 400 participants depuis une semaine par respect pour l’environnement des crêtes vosgiennes mais en faisant quelques déçus bien sûr.
Deux grandes dames du trail des 60 km des championnats de France, courus lors du week-end précédent à Gérardmer, ont pris le départ pour le bonheur des organisateurs: Sarah Vieuille, sacrée championne de France, et Estelle Patou sur le podium de sa catégorie.
À l’assaut du Rainkopf, les traileurs alsaciens étaient bien représentés avec environ 130 partants. Le Savernois Maxime Rauner a régné en maître au fil des 1600m de dénivelé positif du 34km. À 28 ans, il s’est imposé en 2h47 avec une confortable avance de 7’27” sur son dauphin, le Lorrain Benjamin Polin, alors que Guillaume Poirette, 3e , est relégué à 18 minutes.
«La cerise sur le gâteau»
«Je suis parti assez vite et l’écart s’est fait dans les premiers kilomètres, confiait l’athlète du Rohan Athlétisme. Je suis venu pour la première fois sur les conseils de mes amis. Je n’ai pas à le regretter. Je connais plutôt bien les courses des Marcaires et les Crêtes vosgiennes mais pas encore ce type de trail. Le parcours était dur, bien technique, très varié, tout ce que l’on attend d’un vrai trail.»Une semaine plus tôt, il envisageait de s’aligner sur les championnats de France. «J’ai hésité mais j’ai eu raison d’opter pour le Rainkopftrail, entre 20 et 30 km, ça me réussit beaucoup», ajoutait Maxime Rauner, à l’issue de sa 3e victoire de la saison.
15km: Miclo et Schramm sur le podium
Il avait également remporté le Trail du Petit-Ballon en mars et le Trail du Wurzel en avril à Villé. Cet été, avec Emmanuel Allenbach, il a également pris une belle 3e place par équipe et 11e individuelle à l’issue des quatre courses du challenge national en montagne (ascension du Grand-Colombier, montée du Ventoux, montée du Nid d’Aigle et montée du Grand-Ballon). «C’était l’objectif de la saison et le Rainkopftrail, la cerise sur le gâteau.»Sur 15km, pour 700m de dénivelé positif, le Vosgien Jérémy Kieffel (ASRHV) l’emporte au sprint, en 1h10’, devant deux Alsaciens, Dany Miclo et le Bischwillerois Bruno Schramm, ce dernier à 4’24”.
ohh
Vous
avez lu les DNA ???? et là on peut lire que la course et la marche
n'est faite que pour les femmes....Erreur du journaliste... La course
est ouverte aux femmes et (hommes déguisés en femme)... et la marche est
ouverte à tous.
Pauline à le vent en poupe
Les ingrédients étaient tous réunis: soleil, température idéale, pas de vent, un jury venu en nombre et même un départ en trombe avec le 5000m marche. Ne manquaient plus que les athlètes…
Évidemment, certaines têtes d’affiche ont tenu leur rang. À commencer par David Kuster (PCA), qui signe un temps proche de son record d’entrée de jeu. Fort dans les trois premiers kilomètres, il faiblit dans les deux derniers pour néanmoins finir en 20’44”35.
«Pour les besoins de l’équipe»
Et comme s’il ouvrait la voie, la cadette Pauline Stey (ANA) boucle son 3000m marche en un chrono canon de 16’18”65, proche de son record personnel… réalisé aux France cet été.Et puis, la fièvre retombe un peu. Pourtant, ce ne sont pas les challenges qui manquent. Se jouent les qualifications nationales des interclubs jeunes et du critérium des spécialités. L’ANA et le PCA aligneront bien des équipes chez les jeunes, mais les bulles à répétition des deux côtés rendent la qualification compliquée. Sauf bonne surprise.
Côté critérium des spécialités, on peut sans trop prendre de risque parier sur les lanceuses locales. Sans compter les pros du marteau habillés de rouge et blanc. Les premières combinent les jets de Justine Fernandes (37,21m), de retour de blessure et soulagée d’avoir réalisé un concours régulier, Camille Saladin (34,69m), Léa Lorrain (32,97m) et Aurore Soja (32,15m).
Mauvaise blague mise à part, elles devraient donc porter les couleurs d’Obernai à la prochaine étape.
Chez les gars de l’ANA, le travail a été fait et bien fait. Les frères Spagnulo, Paolo et Giacomo, signent des jets à 61,83m et 64,73m respectivement, à quoi s’ajoutent les 57,73m de l’Allemand Fabio Hessling et les 51,32m de l’entraîneur Bernard Reibel. L’EHA et le S2A auront un peu de mal à la perche, en l’absence notamment du ténor Mathieu Liebmann.
Janice May sur orbite
En individuel, il faut remarquer la performance de Rémy Conroy (EHA): 62,06m au javelot. «Je n’ai recommencé à lancer il n’y a qu’une semaine. J’aurais pu faire mieux, mais je suis satisfait.»Pour l’anecdote, Romain Katchavendra sait encore lancer son projectile à 58,30m, «mais j’ai arrêté l’athlé!».
Régis Durrheimer (ANA), autre tête d’affiche, s’élancera sur le 110m haies (16”00) et sur la longueur (6,09m), «pour les besoins de l’équipe».
Quant à la surprise du jour, elle s’appelle Janice May (ANA). La jeune cadette (seulement en novembre) envoie son javelot à 37,77m en mettant une claque à son précédent record… établi une semaine plus tôt. Sur le sprint, le cadet Théo Schaub (EGMA) avale le demi-tour de piste en 22”22.
La rentrée, ou fin de saison, fut timide hier, même si certains ont su briller. En baisse de forme ou en plein réglages, les athlètes se seront servis d’Obernai comme d’un test. Suite donc, au prochain épisode.
Course de Saverne
Sur un parcours, on parle du trail de 23,7 km, qu’ils connaissent par cœur, parce que c’est leur terrain d’entraînement, les Trailers de la Rose de Saverne s’en sont donnés à cœur joie. Parti en 1re ligne avec le Lorrain Stéphane Guehrar, Emmanuel Allenbach a tout de suite imprimé un bon rythme.
Les deux coureurs resteront côte à côte jusqu’au 5e km. Meilleur descendeur, le coureur de l’ASSA prend les devants, « je ne voulais pas le laisser s’installer dans un certain confort. » Mais dès la montée vers le Brotsch, E. Allenbach, récent vainqueur au Haut-Koenigsbourg (25 km) et aux Crêtes vosgiennes (13 km), va passer à l’attaque. « J’étais bien en jambes, je voulais imprimer une bonne allure, pour ensuite gérer la course », analyse le coureur des Trailers de la Rose, licencié à l’ANA/FC Haguenau et qui porte le plus souvent le maillot de son sponsor.
Une fois seul en tête, Emmanuel Allenbach ne quittera plus les commandes de la course. Il l’apercevra de temps à autre, mais Stéphane Guehrar ne reviendra jamais sur E. Allenbach qui s’impose en 1h46’03’’, nouveau record, « à la fin, sentant que je pouvais améliorer mon record de 2015, j’étais à fond. » Jolie 3e place, en 1h54'38'', pour le Savernois Victor Waltmann. 20e en 2h13’, Julie Soulet, la juniore de Haegen, finit 1re féminine, devant ses deux partenaires, Hélène Dutt (31e en 2h20’41’’) et Justine Meyer (49e en 2h26’40).
Sur 5 km, c’est un autre Savernois, Mathieu Turlure (RAS), 11e des dernières Mini-crêtes, 3e de la Ronde nocturne de Schweighouse et 2e à Niderviller, qui dominera la course en 16’27’’, « je suis parti très vite, pour ne pas être accroché et me donner une petite marge de sécurité. » Et sur le 10 km remporté en 33’22’’ par le Mulhousien d’origine marocaine, Smaïn-Ismail Essalki, parti dès 6 h de la cité du Bollwerk avec le maillot du Chelsea FC sur le dos, on soulignera le excellents comportement d’Olivier Rannou (4e en 37’43’’), de Maxime Rauner (6e en 39’14), de Nicolas Bené (7e en 39’34’’), de Ghislain Henry (8e en 39’53’’), de Raphaël Loew (9e en 40’11’’), ainsi que d’Anne-Rachel Boch, 44e et 3e féminine en 45’14’’.
« La Savernoise » le 20 octobre
Prochain rendez-vous, « la Savernoise », une course, ou marche, d’environ 5000 m, exclusivement en ville (départ 20 h, place du Château) réservée aux féminines, dans le cadre de la lutte contre le cancer et plus particulièrement le cancer du sein, qui permettra de collecter des fonds qui seront reversés au Centre Paul Strauss. Inscriptions en ligne, sur www.le-sportif.com (10 €, dont 4 € seront reversés au Centre Paul Strauss) jusqu’au mercredi 18 octobre (aucune inscription sur place)Course de Saverne
Au programme : un trail de 23,7km (de juniors à vétérans), départ à 8h30, pré-inscription 18€, majoration de 5€ sur place ; un 5km mesuré (cadets à vétérans), départ à 9h, pré-inscription 5€, majoration de 5€ sur place ; un 10km mesuré (juniors à vétérans), départ à 10h, pré-inscription 10€, majoration de 5€ sur place ; des courses de jeunes (participation gratuite), avec un 2500m (minimes et benjamin(e) s) à 11h30 et un 900m (sans classement pour garçons et filles né(e) s en 2006-2007-2008 et 2009.
Inscription
Inscriptions (certificat médical obligatoire) jusqu’au 14 septembre auprès du Service des sports de la ville de Saverne (03 88 71 56 13) ou sur www.le-sportif.com. Ou dimanche, sur place (avec une majoration de 5€), à partir de 7h30 au complexe sportif Adrien-Zeller, jusqu’à 15 minutes avant le début de chaque course. Contact : sports@mairie-saverne.fr ou sur www.mairie-saverne.fr ou au 03 88 71 56 13.Reprise de la marche nordique à Saverne
Reprise de la marche nordique le samedi 26 août à 9h30 au stade du Haut-Barr
Course de montagne
Ce dimanche avait lieu la 31e édition de la Montée du Nid d’Aigle. Concoctée par l’office de tourisme de Saint-Gervais, l’épreuve relie le Parc Thermal du Fayet (580 m) au Nid d’Aigle (2 407 m), soit 19,520 km pour un différentiel ascendant de 2 061 m et descendant de 150 m. « C’est une course hors norme, qui emprunte, entre forêts, alpages et prairies, l’un des plus beaux sentiers du massif du Mont-Blanc, avec un final le long du glacier de Bionnassay », indique le Savernois Mathieu Turlure. « C’est certainement la course la plus difficile du challenge », enchaîne le Dossenheimois Emmanuel Allenbach, qui se porte d’entrée aux avant-postes, en compagnie du Savernois Maxime Rauner, afin d’impulser un rythme soutenu.
« Peu habitué à des efforts aussi longs, je me suis surpris moi-même », raconte M. Turlure, plutôt spécialiste de 1 500 m. Les véritables écarts vont se faire sur les quatre derniers kilomètres, dignes d’un kilomètre vertical. Les quatre coureurs défendant les couleurs rouges et blanches de l’Alsace-Nord-Athlétisme (ANA) vont finir sur un bon rythme, ce qui leur permettra de bien se classer et de devancer l’équipe du champion de France de 2 points. Emmanuel Allenbach franchira la ligne d’arrivée en 7e position (sur 334 classés) en 1h58’43’’, 1er vétéran, à près de 9’du vainqueur, Emmanuel Meyssat, le traileur de l’AC Tassin (banlieue de Lyon), le leader actuel du challenge national. Suivront, aux 9e et 10e places, Victor Waltmann (2h00’17’’) et Maxime Rauner (2h01’03’’). « Je suis parti prudemment, en ménageant mes efforts pour la deuxième partie de la course. La stratégie s’est avérée payante », explique V. Waltmann, qui finira meilleur espoir.
Satisfaction aussi chez M. Rauner : « Oui, malgré une difficulté à m’oxygéner en fin de course, j’ai bien géré mon effort. » Mathieu Turlure finira à la 31e place (17e sénior) en 2h13’42’’ : « La fin de parcours a été éprouvante, il était difficile de courir. »
Deuxièmes du Challenge national
Grâce à ces excellents résultats d’ensemble, les coureurs de l’ANA, 1ers par équipes, avancent, à quatre manches de la fin, à la 2e place du classement général du Challenge national, des courses de montagnes mais restent sous la menace de l’AC Tassin (5e), d’Alès (6e), d’Annecy (7e) et de Clermont (8e). A relever par ailleurs, les excellents résultats dimanche dans cette épreuve très relevée, d’Hélène Dutt, 10e féminine en 2h40’29’’, de Justine Meyer, 11een 2h43’41’’ et de Julie Soulet, 12e et 1re juniore 2h43’42’’, ainsi que les belles 35e place de Florian Weisser (en 2h15’01’’), 79e rang de Nicolas Weber, le récent vainqueur à Waldolwisheim (en 2h32’42’’) et 83e place de Julien Martinez, le lauréat cet hiver du 29e Trophée Paul-Michaux de cross (en 2h33’07’’).
« Peu habitué à des efforts aussi longs, je me suis surpris moi-même », raconte M. Turlure, plutôt spécialiste de 1 500 m. Les véritables écarts vont se faire sur les quatre derniers kilomètres, dignes d’un kilomètre vertical. Les quatre coureurs défendant les couleurs rouges et blanches de l’Alsace-Nord-Athlétisme (ANA) vont finir sur un bon rythme, ce qui leur permettra de bien se classer et de devancer l’équipe du champion de France de 2 points. Emmanuel Allenbach franchira la ligne d’arrivée en 7e position (sur 334 classés) en 1h58’43’’, 1er vétéran, à près de 9’du vainqueur, Emmanuel Meyssat, le traileur de l’AC Tassin (banlieue de Lyon), le leader actuel du challenge national. Suivront, aux 9e et 10e places, Victor Waltmann (2h00’17’’) et Maxime Rauner (2h01’03’’). « Je suis parti prudemment, en ménageant mes efforts pour la deuxième partie de la course. La stratégie s’est avérée payante », explique V. Waltmann, qui finira meilleur espoir.
Satisfaction aussi chez M. Rauner : « Oui, malgré une difficulté à m’oxygéner en fin de course, j’ai bien géré mon effort. » Mathieu Turlure finira à la 31e place (17e sénior) en 2h13’42’’ : « La fin de parcours a été éprouvante, il était difficile de courir. »
Deuxièmes du Challenge national
Grâce à ces excellents résultats d’ensemble, les coureurs de l’ANA, 1ers par équipes, avancent, à quatre manches de la fin, à la 2e place du classement général du Challenge national, des courses de montagnes mais restent sous la menace de l’AC Tassin (5e), d’Alès (6e), d’Annecy (7e) et de Clermont (8e). A relever par ailleurs, les excellents résultats dimanche dans cette épreuve très relevée, d’Hélène Dutt, 10e féminine en 2h40’29’’, de Justine Meyer, 11een 2h43’41’’ et de Julie Soulet, 12e et 1re juniore 2h43’42’’, ainsi que les belles 35e place de Florian Weisser (en 2h15’01’’), 79e rang de Nicolas Weber, le récent vainqueur à Waldolwisheim (en 2h32’42’’) et 83e place de Julien Martinez, le lauréat cet hiver du 29e Trophée Paul-Michaux de cross (en 2h33’07’’).
Championnat de France Elite
Le premier concours de ces championnats de France Elite 2017 n’a, on l’espère, pas annoncé la couleur pour le reste de la compétition, qui prendra fin dimanche soir, à Marseille.
Ce vendredi, en début d’après-midi, Jean-Baptiste Collet (Entente Franconville CVO), né à Addis-Abeba (Ethiopie) mais Nordiste d’origine, a décroché le titre national au lancer de javelot au terme d’une finale au niveau global plus que médiocre. D’ailleurs, aussi loin que remontent les archives en ligne de la Fédération française d’athlétisme, c’est-à-dire jusqu’en 1998, aucun lanceur de javelot n’avait été sacré champion de France Elite avec une performance aussi faible que celle d’aujourd’hui, à savoir 70,00 m tout rond.
Et encore, il s’en est fallu de peu pour que Jérémy Nicollin ne décroche l’or avec un mètre et demi de moins (68,62 m), une marque qui a permis à l’Alsacien d’être en tête quasiment tout du long, jusqu’à ce que Collet ne trouve la clé des 70 mètres à son ultime essai. L’histoire se répète pour le Strasbourgeois de 26 ans, déjà coiffé au poteau l’an passé, à Angers, et donc désormais double vice-champion de France en titre après son sacre de 2014, à Reims. « Il n’y a pas de quoi se taper sur le ventre, mais ça reste une médaille d’argent, observe son entraîneur et futur manager national des lancers, Jacques Danail. Mais il y a du boulot pour le javelot français… »
« Je suis déçu, mais moins que l’an dernier »
Les protagonistes de la finale ne pourront même pas se cacher derrière les conditions de vent très changeantes en ce jour de Fête nationale. Le mistral marseillais a certes tourbillonné toute la journée au cœur du stade Delort, mais il y en a un qui n’a jamais semblé s’en émouvoir, le lanceur de Sainte-Lucie (Caraïbes) Albert Reynolds, de nationalité étrangère donc hors-concours, qui s’est imposé avec un joli 78,99 m et qui n’a même jamais lancé en-deçà de 73,95 m ce vendredi…
« Je suis déçu, mais moins que l’an dernier, affirme Jérémy Nicollin. Clairement, je n’avais pas la forme pour faire mieux. Je n’arrive même pas à dépasser 70 mètres… J’ai cruellement manqué de séances techniques cette année. Avec mon opération des genoux à l’automne dernier, puis les petits bobos qui se sont enchaînés, j’étais de toute façon embarqué dans une saison un peu galère, qui n’a d’ailleurs réellement démarré qu’en juin (Ndlr : 71,44 m le 10 juin à Colmar). Je voulais y aller crescendo, monter en nervosité sur les derniers jets, mais ça n’a pas marché. Le concours a été long (Ndlr : l’outil de mesure électronique a connu quelques ratés), et comme je manquais de foncier, faire six essais à 100%, c’est encore un peu compliqué pour moi. Sans compter que ça a été un peu la loterie avec le vent. Avec un peu de chance, tout le monde avait le niveau pour lancer à 70 mètres aujourd’hui. »
Ça n’a pas été le cas pour le Jurassien d’origine et ça ne le sera de toute façon plus cet été, Nicollin ayant décidé de ranger ses javelots jusqu’à la rentrée. « Je vais bien me reposer, et si tout va bien physiquement, il n’y a pas de raison que ça ne reparte pas bien l’an prochain », conclut l’international français (2 sélections).
Sommet du Ventoux
Emmanuel Allenbach, Victor Waltmann, Maxime Rauner et Mathieu Turlure (ANA) ont remporté dimanche dans le Vaucluse la course par équipes de la 7e montée du Ventoux.
...
3e au général
Grâce à leurs excellents classements individuels, les quatre représentants du secteur remportent le challenge par équipes, un résultat leur permet de se placer à la 3e place du challenge national de montagne après sept courses (ils ont participé à quatre d’entre elles).
Prochain rendez-vous, la montée du Nid d’Aigle, une épreuve de 19,5 km avec 2 000 m de dénivelé positif, le 16 juillet à Saint-Gervais-les-Bains (Haute-Savoie)
Championnat de France Cadet Junior
Ils étaient trois du Rohan-Saverne (RAS), les juniors Loïc Garcia et Léa Muller et la cadette Pauline Stey, ainsi que Basile Hocquard, qui défendait les couleurs de l’Unitas-Brumath, à avoir participé ce week-end au stade Jean-Bruck à Dreux, aux championnats de France cadets et juniors. S’ils n’ont pas décroché de médailles, les représentants du secteur ont néanmoins obtenu de bons résultats. A commencer par Pauline Stey, arrivée en Eure-et-Loir créditée du 14e temps des 24 qualifiées sur 5 000 m marche (27’31’’61 réussis à Dijon le 25 juin) et qui mérite, selon Claude Bouton, le directeur du RAS, « une mention spéciale, car elle améliore sa meilleure performance de 30 secondes et se rapproche du niveau national. » « Pour une première participation à ce niveau, je suis très contente de ma place (11e ) et de mon temps (27’01’’62) », note la jeune Waldolwisheimise.
Belle sortie aussi à la longueur de Loïc Garcia, junior 1re année (11e performance sur les 32 qualifiés), qui bat son record personnel (7,23m) lors des qualifications, avant de finir 8e de la finale en 6,96m. Léa Muller, elle aussi juniore 1re année (24eperformance sur 32 qualifiées) a passé les qualifications (5e en 35,47m) au lancer du disque, avant de rencontrer des problèmes de rotation en finale, où elle finit 12eavec un jet à 35,51m. « Une place de finaliste serait un super résultat et récompenserait l’immense travail effectué tout au long de la saison », avait espéré Claude Bouton. Voilà qui est fait, ses protégés l’ont écouté. Rendez-vous l’année prochaine.
Côté Unitas-Brumath, on soulignera la superbe 5e place sur 800 m en 1’53’’87, du Wingersheimois Basile Hocquard, champion d’Alsace le 18 juin en 1’52’’04 à Mulhouse.