Nicollin à Lille
Après Nice en 1975, Lille (déjà) en 1995, Paris en 1999 et Annecy en 2002 et en 2009, la France accueille ce week-end, pour la 6e fois, les championnats d’Europe par équipes (ex-coupe d’Europe des nations). Du 23 au 25 juin, les 11 meilleures nations d’Europe (les Russes, tenants du titre, étant bannis), se disputeront pendant trois jours le titre de championne d’Europe par équipe.
51 nations
Seront présents à Villeneuve-d’Ascq, la Biélorussie, la République Tchèque, l’Allemagne (vainqueur en 2009 et en 2014 et favorite pour le titre), la Grande-Bretagne, la Grèce, l’Italie, la Pologne, l’Espagne, l’Ukraine, les Pays-Bas et la France. L’Association Européenne d’Athlétisme comprend 51 nations, dont les 12 meilleures évoluent en Super League.
Pour l’équipe de France, 3e en 2015 à Cheboksary derrière les Russes et les Allemands, ce championnat d’Europe par équipes referme à la fois la belle page des JO de Rio (six médailles) et ouvre une ère nouvelle symbolisée par l’arrivée d’un nouveau couple président/DTN (André Giraud/Patrice Gergès) en lieu et place de Bernard Amsalem et Ghani Yalouz. Si les Bleus auront l’avantage d’évoluer à domicile devant un public entièrement acquis à leur cause, ils devront faire face à une cascade de forfaits, dont les médaillés olympiques Christophe Lemaître et Dimitri Bascou, ainsi que Jimmy Vicaut, Pascal Martinot-Lagarde, Pierre-Ambroise Bosse, Floria Guei et Rénelle Lamotte, qui pourraient handicaper le collectif tricolore.
Si Mélina Robert-Michon, Renaud Lavillenie et Mahiedine Mekhissi seront les leaders du clan français, on suivra avec intérêt la sortie de Jérémy Nicollin (record personnel à 77m15), l’athlète du Rohan-Athlétisme-Saverne, sélectionné en équipe de France pour le concours du lancer du javelot