Course de Saverne
Sur un parcours, on parle du trail de 23,7 km, qu’ils connaissent par cœur, parce que c’est leur terrain d’entraînement, les Trailers de la Rose de Saverne s’en sont donnés à cœur joie. Parti en 1re ligne avec le Lorrain Stéphane Guehrar, Emmanuel Allenbach a tout de suite imprimé un bon rythme.
Les deux coureurs resteront côte à côte jusqu’au 5e km. Meilleur descendeur, le coureur de l’ASSA prend les devants, « je ne voulais pas le laisser s’installer dans un certain confort. » Mais dès la montée vers le Brotsch, E. Allenbach, récent vainqueur au Haut-Koenigsbourg (25 km) et aux Crêtes vosgiennes (13 km), va passer à l’attaque. « J’étais bien en jambes, je voulais imprimer une bonne allure, pour ensuite gérer la course », analyse le coureur des Trailers de la Rose, licencié à l’ANA/FC Haguenau et qui porte le plus souvent le maillot de son sponsor.
Une fois seul en tête, Emmanuel Allenbach ne quittera plus les commandes de la course. Il l’apercevra de temps à autre, mais Stéphane Guehrar ne reviendra jamais sur E. Allenbach qui s’impose en 1h46’03’’, nouveau record, « à la fin, sentant que je pouvais améliorer mon record de 2015, j’étais à fond. » Jolie 3e place, en 1h54'38'', pour le Savernois Victor Waltmann. 20e en 2h13’, Julie Soulet, la juniore de Haegen, finit 1re féminine, devant ses deux partenaires, Hélène Dutt (31e en 2h20’41’’) et Justine Meyer (49e en 2h26’40).
Sur 5 km, c’est un autre Savernois, Mathieu Turlure (RAS), 11e des dernières Mini-crêtes, 3e de la Ronde nocturne de Schweighouse et 2e à Niderviller, qui dominera la course en 16’27’’, « je suis parti très vite, pour ne pas être accroché et me donner une petite marge de sécurité. » Et sur le 10 km remporté en 33’22’’ par le Mulhousien d’origine marocaine, Smaïn-Ismail Essalki, parti dès 6 h de la cité du Bollwerk avec le maillot du Chelsea FC sur le dos, on soulignera le excellents comportement d’Olivier Rannou (4e en 37’43’’), de Maxime Rauner (6e en 39’14), de Nicolas Bené (7e en 39’34’’), de Ghislain Henry (8e en 39’53’’), de Raphaël Loew (9e en 40’11’’), ainsi que d’Anne-Rachel Boch, 44e et 3e féminine en 45’14’’.