Pauline Stey



Sa première compétition officielle remonte au 23 mars 2016. C’était à Strasbourg, aux championnats d’Alsace minimes. Elles sont 6 à s’élancer pour ce 3000m. 18’52’’ plus tard, Pauline Stey coupe la ligne la première, 4 secondes avant la Haut-Rhinoise Aurélie Didelot. Les autres athlètes seront beaucoup plus loin.

Il y aura ensuite un match interdépartemental minimes à Obernai en juin, où elle prendra la 6e place en 19’02’’54, puis les championnats interdépartementaux Bas-Rhin/Haut-Rhin le 2 avril 2017 à Pulversheim, où elle gagne le 5000m marche en 30’10’’63. Et enfin, en été 2017, les championnats de France cadets/juniors qui se disputent au stade Jean Bruck à Dreux. Ce dimanche 2 juillet à 10h55, parmi les 24 cadettes à se mettre aux ordres du starter, il y a la jeune Waldolwisheimoise, licenciée depuis quelques années à peine.

« J’ai essayé, par hasard »
« C’est au CM2 que j’ai découvert la course à pied et ça m’a plu tout de suite », raconte celle qui va rejoindre les rangs du Rohan-Athlétisme-Saverne. Sous la coupe de ses coaches Nadine Bastien et Jean-Marc Verdet, elle touche à tout, aux courses, aux lancers, aux sauts en hauteur et en longueur. « Je n’ai pas prêté attention à la marche. Il y a deux ans, avec une amie, j’ai essayé, par hasard », poursuit Pauline Stey, qui va mordre à l’hameçon.

Et elle s’entraine de plus en plus. Jusqu’à se retrouver en finale des championnats de France été l’an passé à Dreux. Sur 5000m, qu’elle bouclera en 27’01’’62 à la 11e place. « C’était magique, ce stade, l’ambiance avec tous ces athlètes. Je ne m’étais pas fixée d’objectif ».

Et 8 mois après, la revoilà en finale des championnats de France, en salle cette fois. C’était dimanche dernier, halle Stéphane Diagana à Lyon. Créditée du 8e temps (15’21’’05 sur 3000m, réalisé le 21 janvier à Metz), Pauline Stey terminera à une superbe 6e place, en 15’26’’68.

« C’était différent qu’à Dreux. Là, le tour fait 200m, cela faisait donc 15 tours. Je ne suis pas partie trop vite, pour garder des forces pour la fin », raconte celle qui finira sous les yeux de sa maman Anne, 6e , donc finaliste, à une dizaine de secondes à peine du podium.

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