Rohan Athletisme Saverne toujours sur les pistes




Depuis que le Covid-19 est entré dans nos vies en mars de l’année dernière, le virus a totalement bouleversé le quotidien du Rohan-Athlétisme-Saverne (RAS) et de ses 98 athlètes (ils étaient 127 la saison passée). Entre confinement, distanciation sociale, masques et couvre-feu, entre report et annulation des meetings, championnats et courses, les entraînements en demi-groupe ou encore les footings à moins d’un kilomètre du domicile, la vie n’a pas toujours été rose pour ces passionnés d’athlétisme. Mais ils n’ont jamais perdu la motivation et ont tenu.

« Reprendre le chemin du stade et de la piste était très important pour les plus jeunes licenciés qui étaient les plus touchés », affirme Claude Bouton, le directeur sportif du club, qui lance un appel aux bonnes volontés pour venir rejoindre les rangs de l’encadrement des jeunes athlètes. Et quand le feu vert est apparu début novembre et que le stade du Haut-Barr a rouvert ses portes aux plus jeunes, tous les moins de 18 ans ont retrouvé la piste, dans le respect des règles sanitaires. Avec beaucoup de plaisir.
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« Durant tout l’hiver, on n’a pas pu bénéficier de la salle, les plus courageux se sont entraînés dehors. Les petits oublient vite, c’était très important de reprendre. Oui, ça fait énormément de bien, à la fois aux jeunes et aux parents », avoue Thomas Carbonnel, entraîneur diplômé d’état, ancien emploi jeunes à l’Alsace-Nord-Athlétisme (ANA), qui avait beaucoup appris au contact de Suzanne et de Jean-Claude Greiner à Sarre-Union (ABA). Il avait mis l’athlétisme entre parenthèses avant d’être ramené sur la piste par sa fille Clémentine.

« On travaille un peu toutes les qualités, l’endurance, la vitesse, la coordination. Mais le plus important est l’aspect convivialité. Les jeunes sont heureux de se retrouver au stade », analyse encore Sarah Breault.