La Savernoise
La Savernoise : Nathalie Hironimus, marraine de la 5e éditionOriginaire de Moselle, Nathalie Hironimus est la marraine de La Savernoise 2021. C’est elle qui donnera le top départ de cette course-marche solidaire contre le cancer du sein et pour le bien-être des malades, le 15 octobre dans la cité des Rohan.
Mélanie Viatoux, Claude Bouton, Nathalie Hironimus et Bernard Konradt lors de la présentation de la nouvelle marraine de la 5e édition de la Savernoise, course/marche contre le cancer du sein. Photo DNA /VK
C’est le retour de La Savernoise. Après une édition virtuelle l’an passé, la E-Savernoise , les participants à cette course-marche solidaire contre le cancer du sein et pour le bien-être des malades se retrouveront le vendredi 15 octobre au parc du château des Rohan. Pour cette 5e édition , c’est Nathalie Hironimus – Mosellane âgée de 57 ans, mariée et maman de deux enfants – qui donnera le top départ de cet événement.
Nathalie Hironimus mettra ainsi son énergie et son dynamisme au service de La Savernoise. Et personnifiera le combat de ces autres femmes atteintes d’un cancer du sein. Pour elle, il est « important de sensibiliser au dépistage régulier et précoce ». Des propos repris par Mélanie Viatoux, directrice du centre hospitalier Sainte-Catherine de Saverne et de l’hôpital de Sarrebourg. « Il faut sensibiliser les femmes – mais aussi les hommes, car il y a d’autres types de cancer – sur l’importance du dépistage. »
Sous traitement, Nathalie Hironimus est suivie à l’hôpital de Saverne. Là, où elle a mis sa fille au monde il y a 27 ans. « C’est un endroit où je me sens bien. » Elle relève la bienveillance et la qualité de l’accueil. « On n’est pas un numéro, il y a de l’humanité, de l’écoute. C’est un suivi personnalisé. » Mélanie Viatoux rappelle que le centre hospitalier Sainte-Catherine de Saverne prend en charge les femmes, via les services obstétrique, gynécologique et cancérologique. « À Saverne, on opère le cancer du sein. C’est une équipe de gynécologues qui se charge de ce volet avec d’autres professionnels tel que le radiologue du service sénologie qui assure la détection et le dépistage. Cette équipe travaille également avec l’hôpital de jour où un oncologue assure le suivi des patientes et peut leur proposer une chimiothérapie. Nous assurons une prise en charge de la femme dans sa globalité, de ses proches et de sa féminité (soins esthétiques, diététiques…). »
Si la nouvelle marraine indique qu’il y a « des étapes dans la maladie qui sont difficiles, notamment la perte de cheveux », elle garde le moral : « Il faut s’en sortir et positiver. » Pour mener ce combat, Nathalie Hironimus peut compter sur son mari, sa famille, ses amis et ses collègues. D’ailleurs, autour d’elle s’est monté un groupe Udaf 57, d’une quinzaine de personnes, qui prendra le départ de La Savernoise le 15 octobre.
« La Savernoise est un message très fort de soutien des organisateurs et des participants aux patients atteints par le cancer. C’est aussi un message de soutien pour l’hôpital et ses professionnels de santé qui essayent de tout mettre en place pour dépister, prendre en charge et accompagner le patient. Enfin, cette manifestation est un soutien financier (lire encadré) pour nous », assure Mélanie Viatoux.
La Savernoise aura lieu vendredi 15 octobre à 19 h 30. Pass sanitaire et port du masque obligatoires. Inscriptions : www.le-sportif.com. Frais d’inscription : 10 € (à partir de 14 ans). À cette occasion, un centre de dépistage sera installé les jeudi 14 et vendredi 15 octobre au château des Rohan. Des tests antigéniques rapides y seront réalisés par l’équipe labo du centre hospitalier de Saverne.
« Une partie des fonds récoltés lors de la E-Savernoise, nous a permis d’aménager l’unité de sénologie qui a ouvert en octobre 2020 », informe Mélanie Viatoux. Et la directrice de l’hôpital de Saverne de détailler : « En plus des travaux réalisés, nous avons acquis des équipements, du mobilier et de la décoration (une fresque réalisée ce printemps par l’artiste-peintre savernoise Lise Lemahieu) ». Rappelant que l’ouverture de ce service permet aujourd’hui à l’hôpital de proposer des mammographies et des échographies.
« Nous aimerions également, avec le reliquat 2020 et les fonds 2021, aménager un espace bien-être dans lequel les patients pourront se ressourcer, se détendre et bénéficier de soins autres que médicaux (massage, acuponcture…). Il s’agira d’un espace snoezelen, avec une ambiance apaisante permettant de proposer une stimulation des différents sens grâce à un éventail de sons, d’odeurs… », explique Mélanie Viatoux. En accord avec les organisateurs, le centre hospitalier souhaite également acquérir des équipements plus techniques, « pour aller encore plus loin dans la technicité de la prise en charge en détectant les ganglions sentinelles (ganglion situé dans l’aisselle, anatomiquement le plus proche de la tumeur du sein, NDLR) ».
« Sensibiliser au dépistage régulier et précoce »
Mandataire judiciaire à la protection des majeurs à l’Udaf (Union départementale des associations familiales) 57, elle reconnaît avoir hésité à représenter cette manifestation. « Je ne me voyais pas le faire. Et puis, après en avoir discuté avec mon mari, je me suis dit pourquoi pas. J’ai du temps libre autant l’utiliser. En plus, cela m’obligera à bouger. Quand j’ai appris que j’avais un cancer du sein, le 16 avril dernier, ça a été un choc. Du jour au lendemain, j’ai dû cesser de travailler. Et moi, je ne suis pas du genre à rester à la maison, je suis quelqu’un d’actif. »Nathalie Hironimus mettra ainsi son énergie et son dynamisme au service de La Savernoise. Et personnifiera le combat de ces autres femmes atteintes d’un cancer du sein. Pour elle, il est « important de sensibiliser au dépistage régulier et précoce ». Des propos repris par Mélanie Viatoux, directrice du centre hospitalier Sainte-Catherine de Saverne et de l’hôpital de Sarrebourg. « Il faut sensibiliser les femmes – mais aussi les hommes, car il y a d’autres types de cancer – sur l’importance du dépistage. »
Sous traitement, Nathalie Hironimus est suivie à l’hôpital de Saverne. Là, où elle a mis sa fille au monde il y a 27 ans. « C’est un endroit où je me sens bien. » Elle relève la bienveillance et la qualité de l’accueil. « On n’est pas un numéro, il y a de l’humanité, de l’écoute. C’est un suivi personnalisé. » Mélanie Viatoux rappelle que le centre hospitalier Sainte-Catherine de Saverne prend en charge les femmes, via les services obstétrique, gynécologique et cancérologique. « À Saverne, on opère le cancer du sein. C’est une équipe de gynécologues qui se charge de ce volet avec d’autres professionnels tel que le radiologue du service sénologie qui assure la détection et le dépistage. Cette équipe travaille également avec l’hôpital de jour où un oncologue assure le suivi des patientes et peut leur proposer une chimiothérapie. Nous assurons une prise en charge de la femme dans sa globalité, de ses proches et de sa féminité (soins esthétiques, diététiques…). »
Si la nouvelle marraine indique qu’il y a « des étapes dans la maladie qui sont difficiles, notamment la perte de cheveux », elle garde le moral : « Il faut s’en sortir et positiver. » Pour mener ce combat, Nathalie Hironimus peut compter sur son mari, sa famille, ses amis et ses collègues. D’ailleurs, autour d’elle s’est monté un groupe Udaf 57, d’une quinzaine de personnes, qui prendra le départ de La Savernoise le 15 octobre.
3 000 participants attendus
Organisée par le Rohan Athlétisme Saverne (RAS) et la Ville de Saverne, avec le soutien de différents clubs services et de nombreuses associations, La Savernoise avait rassemblé 3 605 personnes en 2017 lors de sa première édition, 5 002 en 2018 et 5 757 en 2019. « Nous avons actuellement 757 inscrits (chiffre arrêté au 14 septembre 2021) », annonce Bernard Konradt, président du RAS. « Cela représente 60 % des inscrits en 2018 au même moment. » Claude Bouton, vice-président du RAS, table, vu ce chiffre, sur un total de 3 000 participants. Rappelant que les inscriptions se font en ligne ( www.le-sportif.com ).« La Savernoise est un message très fort de soutien des organisateurs et des participants aux patients atteints par le cancer. C’est aussi un message de soutien pour l’hôpital et ses professionnels de santé qui essayent de tout mettre en place pour dépister, prendre en charge et accompagner le patient. Enfin, cette manifestation est un soutien financier (lire encadré) pour nous », assure Mélanie Viatoux.
Des fleurs contre le cancer
L’ensemble des bénéfices de cette course-marche solidaire sera reversé à l’Institut de cancérologie Strasbourg Europe (Icans) de Hautepierre, au centre hospitalier Sainte-Catherine de Saverne et à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) de Strasbourg. Par ailleurs, cette année, un fleuriste savernois – Fleurs Florustica, place Saint-Nicolas – a décidé de vendre des bouquets composés par la marraine elle-même au profit de La Savernoise. La composition de l’assemblage n’a pas encore été déterminée mais Nathalie Hironimus a dévoilé avoir une préférence pour les pivoines.La Savernoise aura lieu vendredi 15 octobre à 19 h 30. Pass sanitaire et port du masque obligatoires. Inscriptions : www.le-sportif.com. Frais d’inscription : 10 € (à partir de 14 ans). À cette occasion, un centre de dépistage sera installé les jeudi 14 et vendredi 15 octobre au château des Rohan. Des tests antigéniques rapides y seront réalisés par l’équipe labo du centre hospitalier de Saverne.
Une course pour récolter des fonds
« Pour vaincre le cancer, il faut récolter des fonds », souligne Bernard Konradt, président du RAS. Cette année encore, l’ensemble des bénéfices sera notamment reversé au centre hospitalier Sainte-Catherine de Saverne.« Une partie des fonds récoltés lors de la E-Savernoise, nous a permis d’aménager l’unité de sénologie qui a ouvert en octobre 2020 », informe Mélanie Viatoux. Et la directrice de l’hôpital de Saverne de détailler : « En plus des travaux réalisés, nous avons acquis des équipements, du mobilier et de la décoration (une fresque réalisée ce printemps par l’artiste-peintre savernoise Lise Lemahieu) ». Rappelant que l’ouverture de ce service permet aujourd’hui à l’hôpital de proposer des mammographies et des échographies.
« Nous aimerions également, avec le reliquat 2020 et les fonds 2021, aménager un espace bien-être dans lequel les patients pourront se ressourcer, se détendre et bénéficier de soins autres que médicaux (massage, acuponcture…). Il s’agira d’un espace snoezelen, avec une ambiance apaisante permettant de proposer une stimulation des différents sens grâce à un éventail de sons, d’odeurs… », explique Mélanie Viatoux. En accord avec les organisateurs, le centre hospitalier souhaite également acquérir des équipements plus techniques, « pour aller encore plus loin dans la technicité de la prise en charge en détectant les ganglions sentinelles (ganglion situé dans l’aisselle, anatomiquement le plus proche de la tumeur du sein, NDLR) ».